Coquelicot
Coquelicot (papaver rhoeas)
La médecine populaire l'utilisait encore il y a peu de temps dans les rhumatismes, les coliques et comme sudorifique conseillé après chaque saignée. Elle l'employait aussi dans les toux sèches, les catarrhes pulmonaires, les bronchites, les angines et les coqueluches, et c'est pour ces usages qu'il est encore prescrit de nos jours.
Les jeunes feuilles de coquelicot peuvent être ajoutées crues aux salades composées, malgré leur pilosité. Elles sont tendres et croquantes avec une délicieuse saveur de noisette. Dans le Midi de la France, on les faisait bouillir en mélange avec d'autres herbes sauvages au printemps.
Les pétales rouges du coquelicot décorent magnifiquement les plats et le jeune ovaire encore tendre peut être croqué tel quel pour sa saveur de noisette.
Ses principaux constituants
La plante renferme du mucilage, des tanins et des alcaloïdes, dont la rhœadine et la papavérine, La fleur doit sa couleur à des anthocyanosides. Les graines contiennent une huile grasse.
Ses propriétés thérapeutiques
• Très adoucissant, le coquelicot apaise la toux.
• De plus, jouissant de propriétés calmantes et même légèrement narcotiques, il est précieux pour lutter contre les accès de nervosité et d'insomnie chez les enfants ou les personnes âgées, surtout lorsque celle-ci est due à des quintes de toux.
EN INFUSION
15g de fleurs séchées par litre d'eau, qu'on peut encore adoucir en sucrant avec du miel. Prendre 3 tasses par jour. Contre la nervosité et les insomnies.
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